Tous savoir sur les couteaux Sabatier

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Le véritable couteau Sabatier fait des envieux. C’est un super beau couteau fabriqué en France dans l’Auvergne-Rhône-Alpes.
Malheureusement, comme pour beaucoup de produits de qualités, il y a des informations à prendre en considération, dont le signe distinctif d’un vrai couteau Sabatier. Pour reconnaître officiellement un couteau Sabatier, celui-ci doit avoir le « K » devant le nom Sabatier.

Pourquoi un « K » ?

C’est un signe permettant d’affirmer si oui ou non, ce couteau est un vrai Sabatier. En effet, il s’agit d’une structure familiale où seuls les descendants de Philippe Sabatier travaillent à la tête de l’entreprise.
L’histoire a commencé au début du XIXe siècle avec Phillipe Sabatier. Par la suite, d’autres générations ont suivi avec, dans l’ordre, Bonnet Sabatier, Gabriel Sabatier, Antoinette Sabatier et Annet Perrier, Adrien Perrier, Marie-Antoinette Perrier et Roger Bourgade, Agnès Bourgade, Alain Bournilhas et Philippe Bounilhas.
L’histoire est riche avec 8 générations depuis la création de l’entreprise.

L’histoire des couteaux Sabatier

Tout a commencé avec Philippe Sabaiter. Il habitait à Bellevue et se contentait de fabriquer des couteaux à viande. Ces derniers étaient destinés, principalement, aux professionnels de la restauration et à ceux qui travaillaient dans la découpe de la viande.
Ses couteaux ont séduit et il a rencontré un grand succès. Pour se distinguer des autres couteliers existants, il faut apposer la marque « K ». On était en 1 810.

Le couteau K Sabatier

Le premier couteau Sabatier était né. Celui-ci était composé d’une lame en acier carbone forgée et un manche. La lame pouvait avoir une longueur différente en fonction des modèles. Le manche de son côté était différent. Rempli de ciment, il était monté sur soie. La partie arrière du manche était fermée par une rosette.
Au fil du temps, la génération suivante a pris le relais. C’est le cas avec Bonnet Sabatier qui a conservé la marque et l'a fait évoluer. La marque n’a pas changé. Celle-ci a été renouvelée en 1858, au mois de décembre.

Les enfants prennent la relève

Monsieur Bonnet Sabatier a eu deux enfants : Gabriel et Pierre. Ces derniers ont travaillé avec leur père jusqu’à son décès. Les Sabatier ont créé une société intitulée Sabatier Frères.
Pour faire perdurer le succès des couteaux Sabatier, ils ont conservé les forces de la société Sabatier créée par leur père. Il a fallu lancer une profonde analyse et comprendre pourquoi le couteau de Philippe Sabatier plaisait. La réponse était celle-ci : c’était un excellent équilibre. En comparant les couteaux de taille identique, il y avait une véritable justesse dans l’équilibre ce qui permettait aux utilisateurs de l’apprécier au quotidien.
La vente était principalement basée sur ce qu’il se faisait à Thiers, à savoir les foires agricoles et autres évènements compatibles. Seulement, au fil du temps, les professionnels de la cuisine et de la boucherie n’hésitaient plus à faire le trajet pour venir dans les locaux de Sabatier et acheter les produits.
Petit à petit, le couteau Sabatier envahit la France. Les revendeurs de couteaux, de vaisselle ou de l’art de la table s’y intéressent. Ils finissent par en acheter afin de le proposer à leur clientèle. De cette façon, le tissu national s’est développé jusqu’à connaître la notoriété d’aujourd’hui.

L’exportation en Europe et à l’international

Une fois que la France "bouchère" connaît ce couteau, il y a eu des échos pour les étrangers. Des archives familiales ont démontré que des exportations de grandes quantités de couteaux K Sabatier ont eu lieu. Principalement, c’était l’Europe, mais des traces démontrent que des sociétés américaines et localisées dans le nord de l’Afrique ont acquis ces produits. Pour l’Afrique du Nord, c’est intimement lié à l’époque où ces pays étaient colonisés par la France.
Petit à petit le couteau s’est fait une notoriété et aujourd’hui, sa réputation n’est plus à prouver.