Les coutelleries de Thiers les plus anciennes

Les coutelleries de Thiers les plus anciennes

Les coutelleries présentes à Thiers sont multiples. On en retrouve certaines qui existent depuis très longtemps. Parmi elles, on va avoir Jean Dubosc et Nontron. D’autres entreprises sont présentes sur Thiers depuis de longues années.
Quand on se renseigne sur l’histoire de la coutellerie à Thiers, on s’aperçoit qu’il y a un énorme héritage. Thiers est un village réputé depuis le Moyen-Âge pour la coutellerie.

Les marques de couteau réputées à Thiers

Vous avez certainement entendu parler de Nontron, du coutelier Jean Dubosc et du Laguiole, ce fameux couteau qui cherche, à l’heure actuelle, à protéger son savoir-faire.
Parmi ces sociétés, on retrouve des personnes qui ont forgé l’histoire de la coutellerie à Thiers.

Nontron : la plus vieille coutellerie de France ?

C’est possible. Seulement, Nontron n’est pas une coutellerie issue de Thiers comme on cherche à le faire croire. C’est une entreprise basée dans la région parisienne.
C’est une société qui a confectionné des couteaux de cuisine et des couteaux de table. Au fil des années, le développement de l’entreprise lui a permis de se faire connaître dans le pays et dans le monde entier.

La coutellerie Au Sabot : depuis 1 870

La société Au Sabot existe depuis 1 870. C’est l’une des coutelleries les plus anciennes du marché. Elle est installée à Thiers et a mis au point plusieurs couteaux, tous différents.
La conception des couteaux est essentiellement basée sur le respect de la tradition française. On conserve cet artisanat qui fait la force de ce produit.
Les produits Au Sabot sont réputés pour mettre en place des couteaux de table de grande qualité, au même titre que des couteaux de cuisine.
Tous ces produits sont fabriqués en France et conservent le soin d’une qualité française, avec une durée de vie très longue. Vous pourrez en trouver dans plusieurs points de vente.

La coutellerie Dubost - Colas - Pradel

C’est une des coutelleries qui a une histoire relativement récente, mais fort passionnante.
C’est l’histoire d’un couple, à savoir Marcelle Colas-Pradel (qui n’a aucun lien de parenté avec Etienne Pradel, l’inventeur du véritable couteau Pradel) et Pierre Dubost.
Issus de couteliers comme la grande majorité des habitants de Thiers, ils se sont mariés assez jeunes et ils ont lancé leur propre affaire de couteaux. C’était en 1920.
Au fil des années, l’entreprise s’est développée et les enfants se sont imprégnés de ce travail pour qu'au final un des enfants reprenne l’affaire familiale : Jean Dubost.
Les premiers couteaux fabriqués étaient des couteaux classiques, avec le couteau de boucher, le couteau à saigner, le couteau de cuisine, le couteau de cuisine large, le couteau de cuisine idéal et le tranchelard.
L’évolution de la coutellerie est à l’image de l’évolution industrielle qui a touché le pays.
En effet, on retrouve le jeune couple qui allait chercher ses matériaux à vélo et qui ne pouvait pas travailler longtemps, car l’électricité manquait.
À l’arrivée de cette énergie, les locaux ont changé pour s’installer près de la centrale électrique et bénéficier de cette innovation qui allait faciliter le travail des artisans.
Après avoir conquis la France, ils ont voulu conquérir le monde. Jean Dubost décide de traverser l’océan Atlantique pour se rendre aux États-Unis. Le succès a été immédiat. Aujourd’hui, l’entreprise se porte bien et continue de faire perdurer ce savoir-faire.

Qu’en est-il du couteau Pradel ?

Comme le couteau Laguiole, le couteau Pradel est connu et reconnu. Celui-ci doit sa notoriété avec sa caractéristique principale qui est l’ancre marine avec la mention « véritable Pradel » inscrite sur la lame.
Ce couteau a vu le jour en 1 867 par Étienne Pradel. Il est né en Normandie pour très vite atteindre le reste de la France. Il n’est pas originaire de Thiers qui était et demeure encore aujourd’hui, la capitale française de la coutellerie.